D’enfant du pays à chef d’entreprise.
Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler de mes origines et de ce qui m’a amené à entreprendre dans l’immobilier et à devenir chef d’entreprise.
De mon enfance passée entre la grande plage de St-Jean-de-Luz, la place Louis 14 et la rue Gambetta, des promenades avec mes grands-parents, puis de mes études de juriste, de mon parcours professionnel jusqu’à ma décision d’ouvrir ma propre agence immobilière au Pays Basque.
Saint-Jean-de-Luz : berceau de mon enfance.
J’ai eu la chance de naître ici, dans cette magnifique région à laquelle je suis très attachée.
Mes grands-parents , tant paternels que maternels, étaient des figures locales : du côté de ma mère, Aitatxi et Amatxi Larrodé tenaient la pension Elisabeth près des Halles à St Jean de Luz alors que du côté de mon père, Aitatxi Louis 14 et Mamithé vivaient à la mairie de St Jean de Luz, à deux pas de la place Louis XIV durant la plus grande partie de mon enfance .
Quelques centaines de mètres séparaient la mairie et la pension Elisabeth, mes grands-parents se connaissaient déjà avant que mes parents ne se mettent ensemble. C’est dans ce petit périmètre en hyper centre de St Jean de Luz que j’ai mes plus beaux souvenirs. Mon enfance à Saint-Jean-de-Luz s’est faîte pour la majorité, entre la grande plage, sa magnifique jetée, la place Louis XIV, le port et la rue Gambetta. Si vous veniez boire votre café au Bar de la Baleine un jour dans la semaine ou le week-end, vous étiez sûrs de me croiser à la main d’un de mes parents ou de mes grands-parents, ou assise par terre dans le bar.
Mes parents travaillaient beaucoup et pendant les vacances, ce sont mes grands-parents qui s’occupaient de moi. J’adorais manger chez mes grands-parents maternels qui me faisaient de la bonne cuisine, et surtout de bons gâteaux basque et du riz au lait ….. et oui, ma gourmandise ne date pas d’aujourd’hui.
Mon grand-père paternel, lui, était une vraie pipelette, et j’adorais me balader avec lui. Il connaissait tout le monde à Saint-Jean-de-Luz, on ne pouvait pas faire 10 mètres sans qu’il ne s’arrête pour saluer ou pour bavarder avec quelqu’un. Ne me demandez pas de qui je tiens ce côté bavard. Ma grand mère maternelle était très bonne couturière et grâce à elle, j’avais toujours de jolies choses dans ma garde robe.
Tous les étés, j’allais au club Donibane sur la grande plage de St-Jean-de-Luz, c’est là où j’ai appris à nager et où j’ai fait mes premières brasses dans l’océan. Aujourd’hui, j’aime toujours autant me baigner là-bas. Quand ma fille aura l’âge, c’est aussi là qu’elle apprendra à nager même si déjà à 7 mois, elle a déjà mis les pieds dans l’eau pour son plus grand plaisir..
Mes parents m’emmenaient souvent à la plage l’été, je me rappelle adorer, comme beaucoup d’enfants, les châteaux de sable et les jeux. Je pouvais passer des heures à regarder les bateaux entrer et sortir du port de Saint-Jean-de-Luz et suppliais mon père de m’emmener manger des glaces chez Lopez, les meilleures de la ville.
Et puis il y a eu ma sœur, Caroline, qui a 4 ans de moins que moi, que je me rappelle promener en poussette, mes camarades de jeux, Astrid et Romain avec qui j’adorais refaire le monde et faire les quatre cents coups, les après-midi à Sainte-Barbe, les fêtes de la Saint-Jean et les fêtes du Thon qu’on aurait raté pour rien au monde. Je me promenais aussi avec mon Amatxi et mes cousines sur la jetée de St Jean de Luz. Bref, que de bons souvenirs.
Si je devais définir mon enfance en quelques mots, je dirais qu’elle fût heureuse, insouciante et privilégiée, j’étais une petite fille joyeuse, souriante et pleine de vis, joueuse et déjà très bavarde.
Des études de juristes à Bordeaux
Insouciante et occupée à profiter pleinement de chaque instant de mon enfance, je ne m’étais pas vraiment posé la question de ce que je voulais faire plus tard.
Je savais que j’allais devoir quitter le Pays Basque le temps de mes études, mais j’avais la certitude, au fond de moi, que plus tard, je voudrais vivre et construire ma vie de famille ici.
Je me suis donc dirigée vers des études de droit à Bordeaux. Je voulais être avocate ou magistrate parce que j’aimais la dimension sociale de ce métier, mais je voulais aussi défendre les autres et me battre pour des causes justes. La culture générale et mon goût pour les choses droites et carrées ont renforcé ce choix.
Une fois mon master 2 en poche, j’ai travaillé dans plusieurs villes de France, dans plusieurs domaines englobant le droit. Je suis partie à l’étranger, pour apprendre l’anglais, j’ai pu voyager en Irlande, au Pays de Galle, en Angleterre et en Écosse. Ces voyages m’ont beaucoup enrichi, humainement et culturellement, mais j’avais toujours en tête ma région natale et je ne me voyais toujours pas vivre ailleurs qu’au Pays Basque, pour construire ma vie de famille. J’ai finalement repris des études à Toulouse aux alentours de la trentaine pour enrichir et compléter mon cursus de juriste, études que j’ai réussi avec brio puisque j’ai validé ma licence de Responsable Développement Commercial en une année, major de promotion. En effet, mon master en droit m’a permis d’avoir une passerelle et de valider en une année, l’équivalent de 3.
Puis j’ai pu rentrer dans ma région natale, à 30 ans, mais les opportunités d’emploi et de carrière y étaient très limitées et il a fallu que je trouve une alternative au métier de juriste qui me permettrait d’allier mes études de droit avec les dimensions sociale et humaine qui me tenaient tant à coeur . Je voulais un travail avec de réelles perspectives d’évolution. Je me suis donc tout naturellement dirigée vers l’immobilier, j’ai travaillé dans différents groupes en tant qu’agent commercial, pour me faire de l’expérience et j’ai eu très vite envie de me lancer à mon compte et créer ma propre structure locale, pour être en réel accord avec mes valeurs et ma vision de l’immobilier.
Remettre l’humain au cœur des transactions immobilières
C’est donc en 2019 que j’ai fait le grand saut et que j’ai créé Naçabal Immobilier, une agence immobilière 100 % locale et en ligne. L’évolution du digital ces dernières années, m’a permis de mettre à profit cette tendance pour étendre ma visibilité sans agence physique. J’ai choisi de donner mon nom à mon entreprise, pour appuyer mon identité et mon ancrage local et j’ai décidé de fonder une structure correspondant à 100 % à mes valeurs et à celles qui me semblent importantes dans le métier de la transaction immobilière : la dimension humaine, l’authenticité et la bonne connaissance du marché local.
Les débuts de Naçabal Immobilier n’ont pas toujours été faciles, il m’a fallu beaucoup de courage pour affronter mes doutes, mes peurs, les aléas du métier et du marché immobilier local, mais j’ai toujours su garder en tête mon objectif. Avec de la persévérance, de la conviction et une attitude positive, on arrive à beaucoup de choses et mes efforts ont payé. Quand je me suis accomplie professionnellement, j’ai eu ma petite fille, Ametsa qui est née en Janvier 2022.
Aujourd’hui, mes journées sont rythmées par mon entreprise et mon rôle de maman. Je prends plaisir à accompagner mes clients la journée et à retrouver ma fille le soir. Ce métier me nourrit profondément. Tous les projets sont différents, parfois difficiles, mais j’apprends toujours beaucoup. J’ai la chance de collaborer avec des acteurs locaux en qui j’ai 100% confiance, je suis heureuse de pouvoir vivre d’un métier qui me passionne et de pouvoir le faire comme je l’entends. Je privilégie la relation humaine, la franchise et la confiance et je peux dire que je suis aujourd’hui, en total accord avec moi-même et avec mes convictions.
Un projet immobilier ?